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Le contexte était très amical. En effet, ces messieurs qui avaient fort bu étaient très heureux de me montrer leurs chiots. Cette dame qui à première vu semble agressive étaient contente aussi et me montraient les chiots du doigt.
Il semblerait que la femme soit la mère de l'homme qui tient le chien. Celui-ci avait du sang sur les genoux et coudes car il était tombé peu de temps avant.
C'est un peu le résumé de toute cette île de Flores. Île qui passa de 10 000 hbts à 3500 hbts en moins de 20 ans. Il faut savoir que dans les années 60 l'armée française loua cette île portugaise afin de suivre les essais de missile balistique. En contre partie, la France s'engageait à fabriquer un hôpital, un aéroport, et électrifiait l'île.La plupart des militaires sur place étaient des ingénieurs. L'île connu donc un fort essor et une manne financière importante en proportion de sa taille.
Or en 1994 la France n'avait plus besoin de l'île et la quitta provoquant à terme la fermeture de l’hôpital. Plus de maternité, plus de lycée... résultat les jeunes partent et seul reste les anciens et peu de touristes. Cette île est superbe mais aussi déprimante, nombreux villages sont quasi abandonnées, les 2/3 des maisons sont vides dans les autres, sauf dans la ville principale. Les gens vivent de rien et ne font rien non plus si ce n'est parler et boire des cafés assis sur un trottoir en parlant.
Ceux sur la photo ne buvaient pas que du café. Leurs chiens étaient tellement laids qu'ils en étaient mignon. Pas de poils sur la queue, et un pelage de hyène. Tous les chiens de l'île se ressemblaient mais beaucoup étaient plus gros que ceux-ci.
La femme, une américaine d'origine de Flores, avait grandi à Flores puis c'était exilé en Floride pour revenir en été à Flores durant sa retraite. Elle nous racontait à quel point cela était "Bittersweet" (doux-amère) pour elle de revoir son île.
En écrivant cela me revient, peut-être montre elle du doigt la maison ou elle habitait car c'était peut-être son ancienne maison. Je me rappel qu'elle nous disait que cela était dur de revoir toutes ces maisons vide et en train de s’effondrer alors qu'elle en à un souvenir plein de vie.
Bref, un voyage qui laisse un gout joyeux et beau mais aussi quelque peu "déprimant" si on est un temps soit peu sensible et si on a de la compassion. Relativisons la plupart des gens semblaient heureux et leur vie vu par nous peut sembler déprimante mais c'est notre coté sur-matérialiste qui s'exprime.
Voila désolé pour la longue explication sans fin  |
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Matériel Photo : Sony alpha 77, obj. 16-80 Carl Zeiss, obj.70-300 sigma, 105 sigma, Minolta 50/1.7
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