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Me viennent à l'esprit deux poèmes des Fleurs du Mal :
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Citation de Le Parfum :
Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d'encens qui remplit une église,
Ou d'un sachet le musc invétéré ?
Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l'alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure. |
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En rapport direct avec le titre ... même si j'aurais plus vu celui ci :
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Citation de La chevelure :
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? |
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la connotation du parfum apparait également. |
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Matériel Photo : http://www.nicolasbrunet.fr
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Que ma photo inspire du Baudelaire me fait grandement plaisir
*du moins le titre ^^'* |
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^^ Pas du gazon, de la moquette  |
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Tres beau avec ces couleurs delavé et jaunies.
un cotes annees 70 matiné de quelque chose de 19 eme siecle. |
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Le traitement est bien, la cadrage un peu moins.
Par contre je pense que le but était de refaire un peu l'affiche du film "Le parfum" sortit y'a pas longtemps avec une belle rousse dessus qu'on dirait Mylene
Pas d'inspirer Baudelaire, je me trompe ?  |
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Disons que je ne voulais pas inspirer Baudelaire, ni copier l'affiche du parfum avec la sublimissime rousse, mais que, voyant le resultat, ça m'a fait penser en effet à l'affiche. :] |
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